Par Le Figaro

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Afin de lutter contre ces arnaques, les gendarmes préconisent de personnaliser les terminaux de paiement avec des autocollants. Adobe Stock

L’escroquerie touche tout particulièrement les professionnels des Pyrénées-Orientales.

Pas de vacances pour les escrocs. Alors que des arnaques au terminal de paiement électronique (TPE) avaient été constatées chez plusieurs restaurateurs à Cannes lors du festival, d’autres cas ont été récemment notifiés dans les Pyrénées-Orientales, rapporte France 3.

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Il suffit d’une minute d’inattention et le tour est joué. La stratégie est simple : il s’agit d’intervertir le TPE du restaurant avec des machines identiques mais dont le compte relié n’est pas celui de l’établissement mais bien celui d’escrocs. Autrement dit, chaque fois qu’un client règle sa note, l’argent n’est pas acheminé vers le compte du restaurateur : il tombe directement dans la poche du malfaiteur.

Appel à la vigilance

Plusieurs jours peuvent ainsi s’écouler sans que le restaurateur ne s’aperçoive de la supercherie : «certains ne contrôlent leur caisse qu’une fois par semaine», déplore auprès de France 3 Brice Sannac, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) des Pyrénées-Orientales. «Une fois que le professionnel s’aperçoit de l’arnaque et veut porter plainte, le compte sur lequel l’argent a été versé est déjà clôturé et les malfrats se sont volatilisés», poursuit-il.

Face à cette nouvelle vague d’escroqueries, la gendarmerie des Pyrénées-Orientales a appelé ce samedi 13 juillet les restaurateurs à rester tout particulièrement vigilants, conseillant notamment dans un post Facebook de personnaliser les terminaux de paiement avec un petit autocollant «ou tout type de marque afin de permettre aux serveurs de s’assurer de leur sécurité». Autre technique pour se prémunir contre ce genre d’arnaque : vérifier systématiquement les tickets émis par le TPE, afin de «s’assurer que le nom ou le descriptif de votre établissement y est toujours indiqué, preuve que votre TPE n’a pas été échangé», indiquait déjà il y a deux mois, dans un post Facebook, l’Umih cannoise.


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